Monté en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, ce premier séminaire scientifique mobilise durant deux ateliers d’1h30, une cinquantaine de chercheurs, acteurs économiques et professionnels de l’immobilier et de la ville durables en vue de réfléchir et produire un livre blanc (*).
L’accentuation et l’accroissement de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes nous amènent à “Penser la transition et anticiper l'urgence”. Alors que la transition est un processus de long terme induisant des changements fondamentaux, les dernières catastrophes montrent que les problèmes environnementaux ne peuvent pas être résolus uniquement par la prévention. On peut aussi envisager la transition comme un changement systémique qui entraîne de profondes recompositions spatiales, mais ces transformations ne peuvent s’affranchir de penser l’urgence pour faire face aux défis climatiques et écologiques. Pour être efficiente, cette gestion de l’urgence s’anticipe de manière dynamique à des échelles de temps courte qui concerne la crise, intermédiaire pour la post-crise et la reconstruction, et longue par la prise en compte des risques dans la transformation des services urbains.
En Europe, 39 % de la population vit dans les grandes villes, 36 % dans les petites villes et banlieues et 25 % dans les zones rurales. Ces zones habitées sont soumises à des risques dont les impacts en termes de dégât et de dysfonctionnement sont croissants.
Les risques climatiques sont à présent assez bien identifiés (vagues de chaleur, élévation du niveau de la mer, pluies extrêmes, inondations, incendies, etc.) mais leur intensité pourrait se voir amplifiée du fait des évolutions climatiques. Ces risques pourraient être également aggravés par la croissance démographique mondiale et par la pression sur les ressources.
L’urgence nécessite d’agir et de réparer vite de manière durable et écologique afin de respecter les objectifs de transition.
Le séminaire organisé autour de deux tables rondes s’intéresse à la fois :
Avec la participation notamment de : Bruno BARROCA (Professeur, Université Gustave Eiffel), Olivier BAVEREL (Professeur, École nationale des ponts et chaussées), Pascal BERTEAUD (DG, CEREMA), Benjamin CADRANEL (Administrateur général, Citydev Bruxelles), Isabelle CHESNEAU (Maître de conférences, ENSA Paris-Malaquais), Eric DANIEL-LACOMBE (Professeur, ENSA Paris La Villette), Muriel DELABARRE (Maître d’enseignement, Université de Lausanne), Pascal GONTIER (Professeur, ENSA Paris-Malaquais), Michaël GONZVA (Caisse centrale de réassurance), Cyrille HANAPPE (Architecte), Zoubeir LAFHAJ (Professeur, Centrale Lille), Ingrid NAPPI (Professeur, École nationale des ponts et chaussées), Julie ROUSSEL (Cheffe du Département Adaptation au Changement Climatique, Mairie de Paris), Daniela SANNA (PAVT, ADEME), Marcus ZEPF (Professeur, École d’Urbanisme de Paris).
Comité d’organisation et d’orientation scientifique : Bruno Barroca, Olivier Baverel, Isabelle Chesneau, Jonathan Duwyn, Pascal Gontier, Zoubeir Lafhaj, Ingrid Nappi, Lionel Prigent, Abdelkader Slifi et Marcus Zepf.
Programme à télécharger Inscription(*) Ce workshop se déroulera uniquement en présentiel et sous la règle Chatham House : les participants libres d’utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l’identité, ni l’affiliation des personnes à l’origine de ces informations, de même qu’ils ne doivent pas révéler l’identité des autres participants.